Punition honteuse

14/02/2022

On connaît tous la fameuse cantinière qui accompagnait les soldats durant les campagnes militaires. Elle est apparue au XVIIIe siècle dans les régiments, mais sa fonction a seulement été réglementée à partir de la Révolution française.

Appelées cantinières ou vivandières, elles occupaient un rôle important au sein des armées impériales : blanchisseuse du linge des soldats, mais aussi vendeuse d'effets du quotidien comme le tabac ou l'eau de vie. Elles étaient souvent la femme d'un mari soldat qui l'accompagnait dans les déplacements de son régiment. Attention, à ne pas confondre avec les filles de joie qui suivaient la troupe avec malheureusement trop souvent leur marmaille.

Grâce à une patente officielle symbolisée par une médaille, elles avaient donc le droit de vendre des vivres aux soldats pour améliorer l'ordinaire. Mais attention, si ces dernières avaient l'audace ou l'indélicatesse de vendre des produits ou de la nourriture avariés aux soldats, elles étaient dûment punies de la pire des façon pour une femme : promenée nue sur leur âne ou leur mule devant le front du régiment.

Frank Grognet - Blog historique
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